Rapport du GIEC : ce qu’il faut retenir
Le 9 août 2021, les Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat (GIEC), un organe de l’ONU, a publié un rapport alarmant sur le dérèglement climatique qui touche le monde entier. Zoom sur les éléments clé du rapport.
Sommaire
L’impact de l’homme : responsable sans équivoque du réchauffement climatique
C’est LE point essentiel qu’il faut retenir : les activités humaines ont entrainé une hausse des températures mondiale de +1,1°C depuis la seconde moitié du XIXè siècle, soit depuis le début de l’ère industrielle. L’influence humaine est le facteur principal de la fonte généralisée des glaciers, du recul du manteau neigeux, de la montée du niveau des mers depuis les années 1970 ou encore du réchauffement en profondeur des océans.
Un dérèglement climatique sans précédent
Autre constat fort : le réchauffement climatique est sans précédent. Plusieurs exemples sont mis en avant dans le rapport afin de prendre conscience de la gravité de la situation :
- La hausse du niveau des mers de 20 centimètres depuis 1901. D’ici 2100, l’élévation du niveau de la mer pourrait atteindre un mètre dans le cadre du pire scénario ;
- La baisse du niveau de la banquise, qui a atteint son plus bas niveau depuis 1850 ;
- La disparition progressive des glaciers, réduits à leur plus bas niveau depuis 2000 ans.
Des évènements météorologiques extrêmes
En 2030, le réchauffement climatique devrait atteindre le seuil des +1,5°C, soit 10 ans plus tôt que ce qu’avaient prédit les précédents prévisions. Cette hausse des températures risque fortement d’accentuer l’ampleur et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes déjà constatés partout sur la planète ces dernières années : sécheresse, canicule, incendies, pluies importantes, inondations… autant d’évènements dont les conséquences pourraient elles aussi être sans précédent.
La concentration en CO₂ continue d’augmenter
La concentration de gaz à effet de serre n’a jamais cessé de croître depuis 2011. En 2019, le CO₂ a atteint un niveau inégalé depuis 2 millions d’années. Conséquence directe de la persistance de ces émissions : les forêts, les sols et les océans devraient avoir de plus en plus de mal à absorber tout le CO₂ produit par les activités humaines.
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En 2021 et 2021, nous avons ainsi planté plus de 5000 arbres et permis de recapter 725 tonnes de CO₂ !
Comment agir à son échelle ?
Si le rapport du GIEC est très pessimiste, ces constats doivent permettre à tout le monde de prendre conscience de la gravité et de l’urgence de la situation. Aussi, chacun peut agir à son échelle, en commençant par appliquer certains gestes du quotidien permettant d’éviter le gaspillage, la pollution ou encore d’économiser de l’énergie.
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